Concevoir des situations d'enseignement- apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction des élèves concernés et du développement des compétences visées dans le programme de formation.

Un enseignant inspirant

Dans le cours DDM4650, la conférence qui m’a le plus touchée est celle où Louis Laroche nous a présenté son approche énormément inspirante.

 

À l’école Lanaudière, Louis enseigne autrement.

Mais qu’est-ce qu’enseigner autrement?

 

Il se lance dans des projets motivants, il n’a pas peur de se lancer dans le vide, il anime bénévolement des activités parascolaires, il organise des échanges étudiants, il prépare des projets inspirants pour ses élèves, il a gagné le prix du Premier ministre pour l’excellence dans l’enseignement en 2011 et a fait bien d’autres réalisations. Son parcours est disponible sur son blogue Apprendre autrement. Le plus important? Donner un prétexte motivant pour apprendre, sans apprendre « dans le vide ».

 

Vraiment, Louis Laroche m’a inspirée. Je crois qu’assister à la conférence m’a donné la petite poussée dont j’avais besoin pour oser essayer un projet plus d’envergure et de ne pas hésiter à me lancer lorsque j’ai une idée qui pourrait motiver mes élèves.

Par exemple, l’année dernière, j’ai monté une pièce de théâtre avec mes élèves et j’ai passé mes midis à coudre des vêtements, à monter des décors et à magasiner pour des accessoires. J’ai réalisé que je PEUX laisser ces tâches aux élèves. Ils seraient grandement motivés par celles-ci. Je pourrais aussi trouver des situations d’apprentissage à intégrer au projet.

 

Je crois que c’est cet enseignant qui m’a le plus fait réfléchir et qui m’a permis d’améliorer ma compétence 6 (laisser plus de liberté à mes élèves une fois le climat de classe bien instauré, et la façon de le faire, à mesure, intégrer les élèves dans le développement du fonctionnement de la classe, etc.) et mes compétences 3 et 4 (dans l’optique ou il faut oser travailler avec des projets, planifier des situations qui se basent sur la vie réelle et qui ont un but concret.)

 

Pour mon stage 4, je vais intégrer ce que j’ai appris en tentant d’offrir aux élèves au moins 4 situations d’apprentissage ayant un but concret pour les élèves. Des activités qui suscitent leur intérêt et qui donnent un résultat que les élèves peuvent vraiment apprécier.

Exemple : écrire une lettre à un professionnel pour l’inviter en classe, écrire une histoire pour la lire aux élèves plus jeunes, calculer un budget pour se payer une matinée déjeuner, monter un recueil de photos, créer un blogue (ou un padlet) pour informer la population sur un sujet précis, etc.

 

Pour en apprendre plus sur son approche, vous pouvez lire le livre suivant (que j’ai ajouté à ma liste des achats futurs).

 

Laroche, L. (2017). Enseigner, c’est génial : Un enseignant inspirant partage ses idées pédagogiques pour les 8 à 12 ans. Chenelière Éducation. ISBN13:9782765047582

 

 

 

 

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Compétences à maitriser ou à bonifier

 

Après avoir fait le bilan des compétences que je maitrise, le temps est venu de me pencher sur celles qui sont encore à améliorer. En réfléchissant à ma pratique professionnelle, les compétences pour lesquelles j’éprouve de la difficulté ou pour lesquelles je n’ai pas eu l’occasion d’utiliser sont la 3, la 7 et la 13.

 

La compétence 3, « Concevoir des situations d’enseignement-apprentissage pour les contenus à faire apprendre, et ce, en fonction des élèves concernés et du développement des compétences visées dans le programme de formation »

 

Au cours de mon stage 3, j’ai eu beaucoup de difficulté à planifier des situations d’apprentissages adaptées à mes élèves de 1re année. Je me suis questionnée sur les raisons de cette difficulté et j’ai réalisé que je ne me référais pas assez à la PFEQ. Pour m’aider à me concentrer sur ce le contenu du cycle dans lequel j’enseigne, je me suis même monté un résumé des apprentissages prévus. J’ai consulté des manuels scolaires et des cahiers d’exercices pour me donner une idée de la progression des apprentissages à l’intérieur d’une même année. Il n’y a malheureusement pas de cours universitaire qui m’a aidé à monter une planification annuelle. Nous devons utiliser notre jugement, les outils ministériels et nos collègues (voir ici) afin de réaliser cette tâche. Vous pouvez consulter ici une courte réflexion sur le développement de ma 3e compétence. 

 

 

Afin d’acquérir davantage cette compétence, je m’engage à continuer la planification globale en français au 2e cycle que j’ai commencée afin d’être prête pour mon dernier stage et pour m’approprier la progression des apprentissages ainsi que les contenus à enseigner aux élèves. Plus précisément, je dois consulter la PDA, le PFEQ, les divers blogues d’éducation et les manuels théoriques tels que Défis mathématique, les ouvrages de John A. Van de Walle, ainsi que les cadres d’évaluation des apprentissages offerts par le MELS pour m’aider à planifier environ activité par semaine en suivant la planification globale que je suis en train de mettre sur pied. Ce projet sera terminé avant le début de mon stage 4. L’objectif est réalisable puisque je l’ai déjà entamé suite à la réflexion que j’ai faite.

 

 

La compétence 7, « Adapter ses interventions aux besoins et aux caractéristiques des élèves présentant des difficultés d’apprentissage, d’adaptation ou un handicap »

 

Ma compétence 7 est encore à l’étape de consolidation puisque je n’ai pas encore collaboré à la conception d’un plan d’intervention pour un élève réel à l’extérieur de l’université, mais je consulte les plans de mes élèves lors de stages et lors de mon remplacement d’un mois en 3e année.

Je suis néanmoins à l’aise de travailler avec l’équipe-école et les parents dans le but d’aider l’élève avec ses défis.

 

Les cours ASS2067, ASS2063 et ASS6826 m’ont aidé à cibler les besoins des enfants afin de les faire cheminer le plus loin possible dans leur propre zone proximale de développement, en suivant le plus possible les prescriptions de la PDA. Je connais la théorie et les marches à suivre , mais je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de mettre à profit ces apprentissages dans ma vie professionnelle.

 

Évidemment, j’ai eu à évaluer les élèves et à dépister leurs difficultés, chose que j’ai faite de façon plus collée à la vie réelle par 2 occasions, mais je me rends moins souvent à l’étape d’action, à cause de la courte durée des prises en charge effectuées. Je donne néanmoins des défis adaptés pour les élèves qui comprennent plus rapidement et j’offre du support à ceux qui en ont besoin. La lecture du livre « La lecture, apprentissage et difficultés » de Giasson   m’a aidé à développer des pistes d’aide aux enfants en Lecture.

 

Je choisis parfois des équipes en fonction des forces et des défis des élèves, je donne des défis, j’offre des outils supplémentaires (accès à l’ordinateur, chaise adaptée, calculatrice, notes manuscrites, etc.), j’offre plusieurs modèles d’enseignement différents, je consigne les observations qui pourraient m’aider à aider l’élève ou établir un diagnostic quelconque pour un professionnel ou mes collègues et j’applique les recommandations de mes collègues et des PIA.

Mon défi sera de trouver, lors de mon 4e stage ou d’un contrat, l’opportunité d’élaborer un plan d’intervention personnalisé pour un élève présentant des défis, en partenariat avec l’équipe-école et les intervenants touchés, afin d’aider l’élève à surmonter des difficultés. Les moyens pris dans le Plan d’intervention devront être suivis par moi-même et les autres intervenants tout au long de mon stage ou d’un contrat.

 

 

La dernière compétence abordée dans ce bilan est la 13, s’approprier la réalité pluriethnique de la société québécoise et de l’école montréalaise, se sentir réellement concerné dans ses actions pédagogiques, développer les compétences de l’éducation interculturelle.

Bien que je sois une personne très ouverte à la diversité culturelle, je connais peu des autres cultures.

Dans le cadre du cours ASC2047, nous mes collègues et moi avons mis sur pied une grande activité portant justement sur la diversité culturelle, afin de prendre contact avec différentes cultures. Ce cours m’a aidé à trouver différents moyens d’intégrer les élèves venant de milieux différents. Il m’a appris que je dois m’intéresser aux cultures des autres et valoriser celles-ci. (https://gabriellewilliams.jimdo.com/2017/01/27/projet-sur-le-multiculturalisme/ )

Lors de mon stage à la maternelle, beaucoup d’élèves venaient de cultures différentes. Mais les élèves étant au début de leur parcours scolaire, l’intégration est le pain quotidien de tous ces enfants. Puisqu’il y avait beaucoup de causeries et que le groupe était petit, l’adaptation fut assez facile et s’est déroulée de façon assez fluide. Pour moi, le défi est de veiller à l’intégration des élèves aux niveaux plus élevés (2e et 3e cycle) et veiller à ce que mes élèves développent la même ouverture sur le monde et le même respect des autres que celui que je possède. Lors de petits contrats, j’ai été témoin de conflits entre des personnes de milieux culturels différents. Certains élèves se tenaient presque exclusivement avec des amis du même milieu et ils étaient très réticents à laisser entrer dans leur groupe des élèves différents.

Il arrivait aussi que des élèves se parlent dans leur propre langue, souvent pour dire des paroles irrespectueuses. J’ai la chance de bien connaitre l’anglais et le français, un peu l’espagnol et le créole et quelques mots en japonais et en arabe. Je peux saisir des bribes de conversation, mais j’aimerais comprendre davantage afin de pouvoir expliquer aux élèves que je les comprends et que peu importe la langue dans laquelle les paroles blessantes sont dites, elles laissent une marque. J’aimerais aussi être en mesure de communiquer avec les parents allophones. De plus, parler la langue d’un enfant en voie d’intégration peut être bénéfique pour la relation de confiance et le sentiment d’appartenance de cet enfant à l’école.

Outre l’apprentissage de différentes langues, la mise sur pied d’activités pédagogiques abordant des liens culturels pourrait être bénéfique au développement du respect et de la compréhension des différentes cultures chez les élèves.

 

Mon défi sera donc, lors de mon prochain contrat ou stage, de monter un projet d’expo-monde dans lequel je choisirai un pays pour chaque élève (le choix sera fait en fonction du la culture pour laquelle l’élève doit développer des connaissances afin de mieux comprendre les différences auxquelles il fait face) et il devrait effectuer des recherches afin de créer un kiosque qui informerait la classe sur la langue, les coutumes, etc., et pour lequel il serait amené à interroger ses collègues venant de cette culture. Je vais d’abord créer cette activité pédagogique et l’afficher dans mon blogue. De cette manière, j’y aurai accès rapidement. Cette activité pourra aussi servir de prise de contact s’il est fait à plus petite échelle.

 

 

Conclusion 

 

Quelques semaines après le premier jet de ce bilan, on m’a offert une classe de 4e année. Le contrat commençait la semaine suivante et se terminera à la fin de l’année scolaire. C’est une classe régulière et multiculturelle de 20 élèves dont 6 ont un PI. Je vais donc pouvoir travailler amplement sur mes objectifs. Cela fait deux semaines que j’enseigne dans cette classe et c’est tout un défi! Heureusement, la direction, la secrétaire et mes collègues sont sensibles à mon manque d’expérience et m’offrent l’aide dont j’ai besoin. Je n’ai pas encore commencé à réaliser les objectifs, mais je compte m’y mettre dès que ma planification globale sera terminée et que je commencerai à quitter l’école avant 5h30. Donc probablement au retour du congé de Pâques.

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Observer pour mieux intervenir, mais comment?

Dans le cadre de mon 3e stage, j’ai eu l’opportunité et le besoin d’observer mes élèves afin de cibler leurs besoins et ainsi planifier des activités en fonction de ces besoins.

 

J'ai consigné mes notes dans un cahier. Ces notes étaient prises suite à la consultation de leur travaux, à l'observation de leurs interactions avec leurs pairs et de leur comportement en général. Chaque note était une courte phrase relevant ce que j'avais observé et était accompagnée du nom de l'élève et de la date. Les traces écrites sont très importantes pour moi puisque j'ai tendance à oublier les détails. Elles peuvent aussi servir dans le cas d'une demande de renseignement pour effectuer un diagnostique, pour appuyer une note au bulletin ou encore pour relever les progrès d'un enfant.

 

Les observations et leur conservation dans un même document m’ont aidé à planifier des alternatives respectant le niveau des enfants.

Cette même grille remplie m’a aidée à cibler les élèves que je proposerais à l’aide aux devoirs et ceux pour lesquels j’allais offrir des récupérations.

 

C’est un outil avec lequel je suis certaine de travailler dans ma future vie professionnelle.

Pour améliorer cette grille, je pourrais en faire une plus ciblée pour chacune des compétences évaluées.

 

Selon moi (et certains cours universitaires), l’utilisation de ce type d’outil est importante, puisque pour être en mesure de faire de la différenciation, il faut d’abord connaître les besoins de nos élèves. L’intervention peut ensuite se faire en grand groupe, en petit groupe, de façon individuelle ou même avec des spécialistes (orthopédagogue, TES, orthophoniste, etc.).

 

 

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Outil sauve-vie.

Un peu avant de commencer mon stage 3, j'ai eu l'occasion de remplacer pour une durée indéterminée dans une classe de 3e année.

 

J'étais très anxieuse au niveau du contenu que les enfants devraient voir le temps de mon court passage dans leur classe. Je n'avais aucune idée de ce que devait apprendre un élève de troisième année au début d'octobre... Heureusement, mes collègues étaient conscientes de mon inexpérience et m'ont offert leur planification annuelle.

 

Cet outil s'est avéré un cadeau venu du ciel. Jamais, je n'avais eu l'occasion d'en voir un. Je savais donc, presque à la semaine près, ce que je devais enseigner. Au revoir anxiété et travail immense de planification.

(la première semaine avait déjà été planifiée par l'enseignante avant moi, mais pour le reste, je n'étais pas certaine de la progression à offrir aux élèves)

 

Cette planification m'a donc permise de planifier des séquences d'enseignement adaptées au cheminement d'un élève de troisième année. Je voulais donc vous le présenter. J'ai cherché ce genre d'outils un peu partout dans des manuels et des recueils d'activités, mais ils n'étaient jamais à mon gout.

 

Résultat: les élèves ont appris ce qu'ils avaient à apprendre puisque les apprentissages se situaient dans leur zone proximale de développement.

 

Je ne peux pas déposer le document sur internet, mais si vous me contactez, je vous donnerai un aperçu.

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Prise de conscience et amélioration de ma compétence 3.

 

 

Je suis retournée dans mes cahiers de stage et mes journaux de bord afin de voir mon évolution en 4 ans et d’effectuer un bilan. La planification a souvent été un défi pour moi. Elle l’est encore, d’ailleurs…

Au premier stage, j’ai remarqué que je planifiais plus les apprentissages à enseigner et moins la gestion de classe. Cela m’a causé des problèmes comme la course vers les ordinateurs, de la difficulté à gérer mon temps (grand défi du stage 1) de la fébrilité de la part des élèves qui ne savaient pas trop à quoi s’attendre.

 

Lien vers la réflexion plus détaillée de mon stage 1.

 

À mon 2e stage, j’ai voulu trop mettre d’éléments sur ma planification. La maternelle a été très facile pour moi, puisqu’il y a beaucoup de routine et peu d’activités qui demandent une planification détaillée. J’étais bien préparée et le tout s’est merveilleusement bien passé.

 

Lien vers la réflexion plus détaillée de mon stage 2.

 

Au 3e stage, la première fois que je l’ai fait, je connaissais très mal les apprentissages à enseigner. Il faut dire que je ne consultais pas religieusement la PDA. Ma superviseure m’a indiqué que mes planifications n’étaient pas assez détaillées.

 

Lorsque j’ai fait (et complété) une deuxième fois mon stage 3, je me suis davantage référée à la PDA. Au mi-stage, ma superviseure m’a expliqué que mes planifications étaient cette fois trop chargées parce que j’expliquais tout dans les détails. Cela alourdissait mes planifications et il devenait plus difficile pour moi de me les approprier afin que je sois à l’aise d’enseigner leur contenu. J’ai donc allégé mes plans de cours et je les ai faits à la main, en m’assurant d’écrire mon intention pédagogique, ce dont je m’attends des élèves et ce que je veux évaluer, s’il y a lieu. Cette méthode m’a grandement aidée, mais il reste à prouver aux superviseurs que j’ai bien développé ma stratégie de planification.

 

 

 

***Mention spéciale aux fautes de français que j’ai corrigées en vert. Autre compétence que j’ai améliorée.

 

 

 

 

 

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