Un peu avant de commencer mon stage 3, j'ai eu l'occasion de remplacer pour une durée indéterminée dans une classe de 3e année.

J'étais très anxieuse au niveau du contenu que les enfants devraient voir le temps de mon court passage dans leur classe. Je n'avais aucune idée de ce que devait apprendre un élève de troisième année au début d'octobre... Heureusement, mes collègues étaient conscientes de mon inexpérience et m'ont offert leur planification annuelle.

Cet outil s'est avéré un cadeau venu du ciel. Jamais, je n'avais eu l'occasion d'en voir un. Je savais donc, presque à la semaine près, ce que je devais enseigner. Au revoir anxiété et travail immense de planification.

(la première semaine avait déjà été planifiée par l'enseignante avant moi, mais pour le reste, je n'étais pas certaine de la progression à offrir aux élèves)

Cette planification m'a donc permise de planifier des séquences d'enseignement adaptées au cheminement d'un élève de troisième année. Je voulais donc vous le présenter. J'ai cherché ce genre d'outils un peu partout dans des manuels et des recueils d'activités, mais ils n'étaient jamais à mon gout.

Résultat: les élèves ont appris ce qu'ils avaient à apprendre puisque les apprentissages se situaient dans leur zone proximale de développement.

Je ne peux pas déposer le document sur internet, mais si vous me contactez, je vous donnerai un aperçu.

Voici des extraits des rapports de stage de mes enseignants associés démontrant que je sais collaborer avec l'équipe-école et l'équipe pédagogique.

Grâce à mon expérience de travail en tant qu’animatrice de milieu de vie, j’ai pu travailler en collaboration avec les parents et leurs enfants. Enfin, si on peut appeler jouer travailler. En combinant le rôle d’intervenante de terrain à celui de bouffon, j’ai pu apprivoiser la relation travailleuse (moi)- parent et ainsi être à l’aise avec ce type de clientèle et même d’apprécier leur collaboration.

Dans ma classe cette expérience va faire en sorte que je vais laisser ma classe ouverte aux parents, pour qu’ils viennent lire aux enfants, parler de leur travail ou de leur talent caché, aider dans des projets ou des ateliers, ou pour toute autre activité que ma gestion de classe permettra. Il est certain que je suis un peu nerveuse à la pensée de me faire juger, mais j’ai appris avec le temps que la majorité des parents sont heureux de participer à ces activités et ont une vision positive de nos compétences, si l’enseignante se fait confiance. De plus, les parents avec lesquels je travaille actuellement sont en général à l’aise de venir me parler si quelque chose ne va pas concernant leur enfant.

Je suis très heureuse d’avoir une bonne relation avec la majorité des parents des enfants avec qui je travaille.

Parfois, je croise ces parents dans les écoles où je remplace et il est toujours agréable de leur faire un brin de jasette pour se rappeler du bon vieux temps.

Voici un plan d'intervention personnalisé que nous avons mis sur pied dans le cadre du cours  Intégration scolaire et modèles d'interventions. Bien entendu, la création d'un tel outil requiert la participation de plusieurs acteurs dans la vie de l'enfant concerné. L'enseignant, l'orthopédagogue, le psychologue, le TES, les parents et l'enfant lui-même doivent être impliqués afin d'arriver à des résultats positifs. Cette expérience, bien que reflétant peu la réalité à cause du manque de collaboration avec les intervenants concernés, m'a permis de prendre un premier contact avec cet outil fort utile. Je crois que je serai en mesure de cibler les besoins et défis d'un enfant et de mettre sur pied un document spécialement pour lui.

Dans le cadre du cours FPE3050 ,en première année d'enseignement, j'ai du analyser puis critiquer le projet éducatif d'une école. Voici donc ce travail.